Le sentier des hommes sur cette terre doit rester au plus près du fleuve de la poésie. Les sentiers sont lents. Le pas qui leur convient est celui de la méditation et du pressentiment, le pas qui sait demeurer et se mettre à l'unisson du moment où le destin est en équilibre : pentes solennelles qui doivent se tenir toujours au plus près du fleuve de l'esprit poétique.
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L.A. photographie, les Saisies Janv.2009
avec Martin Heidegger et approche de Hölderlin
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Et sur les lents sentiers passent lourds
De rêves d'or
Les souffles berceurs.
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Hölderlin, Souvenir
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